Hier, je suis rentrée chez mes parents.
Hier, c'était presque Noël, même mieux. Même que la vie est belle.
Hier, donc, j'ai découvert dans ma chambre (qui a retrouvé des allures de chambres, pour ceux que ça interesse), deux cadeaux, faits par des gens merveilleux.
D'abord, par terre, il y avait une machine à tricoter. Neuve. Super-sophistiquée. Avec la notice. Et un pied. Et toutes les pièces.
Une machine à laquelle je n'aurais jamais osé rêver. Une machine de rêve, de mieux que rêve. Une machine qui va me permettre toutes les folies tricotesques, et tissagesque ( oui, ma machine, eh ben elle fait du jacquard, du tissage, de la dentelle... )
Aujourd'hui, j'ai apprivoisé Gertrude ( oui, c'est décidé, Germaine, c'est la machine à coudre, Gertrude la machine à tricoter, et Cunégonde le mannequin).
Aujourd'hui, je me suis rendu compte de ses possibilités presque infinies, de son état inespéré pour son âge, et de la gentillesse de la gentille dame qui me la donne (mais ça, je le savais déjà, en fait !).
Et puis sur mon bureau, il y avait un autre trésor. Des cotons DMC (anciennement Cartier-Bresson), dans des boites sublimissimes, dans un état neuf.
De l'or dans les mains.
Avec ma maman on s'est assises par terre, et on les a triés. Il doit y avoir quelque chose comme 500 écheveaux. Du coton perlé, du mouliné, du brillanté d'Alger. Des merveilles.
Alors voilà, je voudrais remercier du fond du coeur celles et ceux qui m'ont offert cela.
Parce que cette gentillesse n'a pas de prix. Parce que, consciemment ou non, ce sont ces merveilles qui me feront tenir cette année. Parce que j'ai des milliers de possibilités qui s'ouvrent soudainement à moi.
Merci, alors, merci du fond du coeur.
Et promis, je vous fait des pulls brodés (si si !) dès que le concours est passé !